Gacha-Cacha

On en trouve partout dans les magasins et centre commerciaux, ils sont plus ou moins nombreux et on peut avoir un petit objet contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Il s’agit bien évidemment des gacha-gacha, connues aussi sous le nom de Gashapon, ou encore Capsule Stations.

Le gacha-gacha, comment ça marche ? C’est très simple ! On met des pièces dans la machine, on tourne la manivelle une ou deux fois, et on a l’un des objets que l’on peut voir sur la photo présente sur la machine. Le tarif varie de 100 à 500 yens, soit de moins d’un euros à 4 euros. On ne peut mettre que des pièces de 100 ou, plus rarement, 500 yens dedans, donc il faut avoir de la monnaie.

Les objets que l’on obtient ne sont pas de mauvaise facture et sont souvent d’un bon rapport qualité prix. Ils sont bien souvent à monter, à la manière d’un Kinder Surprise. Si certains sont des produits dérivés d’anime ou de tokusatsu, d’autres, en revanche, ont une utilité discutable, mais n’est-ce pas ce qui en fait l’intérêt ! (qui n’a jamais rêvé d’un bonnet pour son chat ?)

Mais au fait, pourquoi ce nom ? Il s’agit, comme on en trouve souvent dans les mots japonais, d’une onomatopée : gacha, c’est le bruit que cela fait quand on tourne la manette, et comme on le fait deux fois, ça fait gacha-gacha. Même chose pour Gashapon, gasha, pour le bruit de la manette et pon pour le bruit de la capsule qui tombe.

Son origine remonte aux machines à distribuer des chewing-gum apparues aux Etats-Unis au début du XXème siècle. Elles se sont développées et ont essaimé partout dans le monde. En France, dans les années 70-80, c’était les tirettes surprise. Les premiers gashapons sont apparus en 1965, mais c’est en 1977, quand Bandai a décidé d’en commercialiser que les machines se sont répandues dans le pays. Actuellement, Bandai détient près de 70% du marché !

On en trouve bien évidemment dans tous les centres commerciaux.

Mais aussi dans certains endroits, comme les musées, zoos, aquariums, etc… Dans ce cas, les gacha-gacha suivent la thématique du lieu. Par exemple, sur un expo de dinosaures, c’est sur la thématique paléontologie

Bien sûr, quand on se rend à Akihabara, le quartier le plus otaku du monde, on en trouve à tous les coins de rues, et il y a aussi des boutiques dédiées remplie de ces machines.

Akihabara, Akiba pour les intimes, est à l’origine le quartier des petites boutiques de produits électroniques en tous genres, dont l’essor commença dans les années 60. Les grandes enseignes prenant de l’ampleur, ces boutiques tendent à disparaître, et sont remplacées par des magasins de mangas, de DVD d’animés ou encore de figurines à collectionner. C’est aussi dans ce quartier que l’on peut rencontrer les filles costumées faisant la promotion des maids café

Petite parenthèse, l’otaku est une personne qui consacre la majorité de son temps à des activités dites d’intérieur telles mangas, jeux vidéos, animés, films… essentiellement liées à la culture japonaise. Mais l’otaku évolue et commence à sortir de chez lui, bien que restant entièrement dévoué à une passion. C’est en quelque sorte le geek de la pop culture japonaise. Attention à ne pas confondre avec le Hikikomori, qui reste cloitré dans sa chambre, isolé du reste du monde pendant quelques semaines à plusieurs mois ou année, et qui est plutôt un état psychosocial.

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